Chaque année, des centaines de milliers de jeunes diplômés arrivent sur le marché du travail. L’économie maritime peut absorber une partie de cette pression. Elle offre des emplois et renforce la sécurité alimentaire. Pour soutenir cette dynamique, l’Union européenne finance un programme de formation professionnelle à hauteur de 35 millions d’euros, soit environ 180 milliards d’ariary. « Ce programme cible quatre filières clés. L’objectif est de créer des emplois, lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience économique », a-t-il ajouté.
Mobilisation
Cependant, la pression sur les ressources marines augmente. La surpêche, la pêche illégale et le changement climatique menacent ces ressources. Une réponse collective est nécessaire. Le diplomate a insisté : « Nous ne sommes pas solitaires, mais solidaires ». L’Union européenne soutient aussi la sécurité maritime. Deux missions militaires sont déployées dans l’océan Indien. Elles protègent les flux commerciaux, dont le volume a doublé récemment. Par ailleurs, la conférence « Notre Océan » a marqué une étape importante. Un financement de 1 500 milliards d’ariary a été annoncé. Ce fonds soutient une économie maritime durable dans la région. Il s’inscrit dans le programme SWIO, doté de 58 millions d’euros sur cinq ans. Enfin, le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, Mahatante Paubert, a présenté les progrès réalisés depuis 2020. Dix-sept documents stratégiques ont été rédigés, dont deux sur la stratégie nationale. Une approche multisectorielle est désormais adoptée. Cependant, la mobilisation des redevances issues des ressources marines doit s’améliorer car la durabilité des actions en dépend.
Carinah Mamilalaina